Vendredi 21 novembre, monsieur Grégory BARBIER journaliste à la « Liberté de l’Est », à sa demande, a été reçu par le Maire, Alain PIERRE et Noël PETITJEAN premier adjoint de la commune de Charmois l’Orgueilleux ( le Maire, René DROUOT étant empêché) afin de répondre à des questions relatives à l’intercommunalité en vue de la rédaction d’un article sur le sujet.
Les principales questions ont porté sur la demande d’adhésion à la Communauté de Communes du Pays d’Olima et du Val d’Avière.
Mr GB. « Pourquoi le choix de cette communauté ? »
Le maire : Nous avions le choix entre la Communauté du « Val de Vôge » et celle du « Pays d’Olima et du Val d’Avière» (CCPOVA) ; nous avons étudié de très près les compétences de chacune d’elles ; il ne fait aucun doute que nos habitants sont d’avantage tournés vers le bassin de vie d’Epinal plutôt que vers celui de Bains les Bains ».
Mr GB. « Est-ce vital et indispensable de faire partie d’une Communauté de Communes ? »
Le maire : « Cela présente des avantages : des possibilités en rapport avec une population plus importante, des dotations de l’Etat, des subventions qui ne sont obtenues qu’avec des projets communautaires ; la création de nouveaux services ou de nouveaux équipements qui améliorent les conditions de vie de la population.
Mr GB. « Des inconvénients ? »
Le maire : « Oui bien sûr, une petite commune rurale ne se gère pas comme une commune de grande taille, le bénévolat est monnaie courante pour de nombreuses tâches et la réalisation des projets communaux nécessite souvent des sacrifices ; la commune délègue des compétences qui seront gérées en conseil communautaire, avec des moyens financiers et humains qui ne sont pas comparables à ceux d’une petite commune ; les décisions à prendre peuvent être parfois prises à contre coeur.
Les réalisations de la Communauté ne sont pas toutes d’un intérêt local indispensable ; elles peuvent par contre présenter un intérêt pour l’aménagement d’un territoire dont les bénéficiaires ne sont pas obligatoirement les habitants. Si tous les décideurs des territoires font la même démarche, chacun profite des équipements des autres. C’est donc une gestion qui est axée plus avec un esprit solidaire qu’avec des exigences essentiellement locales.
Mr GB. « Aviez-vous envisagé de vous tourner vers la « Communauté Des Deux Rives de la Moselle » à l’instar d’Uriménil, Hadol ou Xertigny ? ».
Le maire. « Il est certain que sur le plan financier nous avions beaucoup à y gagner mais en ce qui concerne notre territoire, il n’a pas de lien avec celui d’Arches ou Pouxeux.
D’autre part, à voir les réticences des communes riches pour accepter les plus pauvres, nous aurions eu certainement peu de chances d’être acceptés ! ».
Mr GB. « Votre décision n’est elle pas précipitée ? »
Le maire. « Nous travaillons depuis des années sur le sujet ; nous avons obtenus toutes les informations nécessaires pour que le choix puisse être fait en toute objectivité. Le départ de cinq communes du Syndicat du pays de la Vôge (décision encore plus précipitée que la nôtre !) et sa future dissolution ont provoqué évidemment un intérêt à la proposition d’intégration de Yannick VILLEMIN, Président de la CCPOVA.
A moins de faire de la résistance, au risque obligatoirement de se voir un jour imposer une intégration non choisie, je ne vois pas comment dans les années à venir on pourrait rester une commune isolée.
Je suis persuadé que nos habitants en comprendront l’enjeu, même si une ligne supplémentaire d’impôt sera inscrite : aide toi et le ciel t’aidera pour répondre à tous les services que tu demandes ! »
Le Maire Alain PIERRE